Quelles significations au sujet de la figure de la sorcière dans l’histoire et aujourd’hui?
One Reply to “Afin de poursuivre la réflexion”
La qualification de sorcière est très large, elle repose sur un contexte religieux, mais va être rapidement défini par l’État. La sorcière, est criminelle, elle agit contre Dieu, contre l’autorité, contre l’humanité. Il s’agit d’une personne qui possède un pouvoir non légitime et qui vend son âme au diable. La sorcière illustre la capacité de l’État à créer de la peur. La procréation, la sexualité et l’autonomie des femmes deviennent alors une préoccupation centrale. Aujourd’hui, les femmes luttent encore pour certains de leurs droits dans ces domaines qui étaient complètement contrôlés par l’Église.
Il y a aussi eu une définition du rôle des femmes et de leur travail. La question de la naissance et de la reproduction du corps social devient vite centrale dans cette réflexion. La reproduction va alors se confondre avec le travail que l’on assigne aux femmes. C’est à la femme que l’on confie la tâche de fournir la force de travail dont le capitalisme a besoin, l’exploitation commençant par le travail domestique. Il n’y a pourtant rien de naturel dans la famille, dans le travail, dans les rôles sexués; ils sont construits pour un marché. Tout ce que l’on appelle aujourd’hui la « féminité » se rapporte à un travail non rémunéré. Ces conditions de travail ont défini une identité féminine. Aujourd’hui, les femmes doivent encore vivre avec ce stéréotype que leur but est de procréer et qu’une femme accomplie est celle qui va avoir des enfants. On croit inconcevable qu’une femme ne désire pas avoir des enfants au cours de sa vie. Pourtant, donner la vie est un choix et une liberté, non une obligation ou un travail.
La qualification de sorcière est très large, elle repose sur un contexte religieux, mais va être rapidement défini par l’État. La sorcière, est criminelle, elle agit contre Dieu, contre l’autorité, contre l’humanité. Il s’agit d’une personne qui possède un pouvoir non légitime et qui vend son âme au diable. La sorcière illustre la capacité de l’État à créer de la peur. La procréation, la sexualité et l’autonomie des femmes deviennent alors une préoccupation centrale. Aujourd’hui, les femmes luttent encore pour certains de leurs droits dans ces domaines qui étaient complètement contrôlés par l’Église.
Il y a aussi eu une définition du rôle des femmes et de leur travail. La question de la naissance et de la reproduction du corps social devient vite centrale dans cette réflexion. La reproduction va alors se confondre avec le travail que l’on assigne aux femmes. C’est à la femme que l’on confie la tâche de fournir la force de travail dont le capitalisme a besoin, l’exploitation commençant par le travail domestique. Il n’y a pourtant rien de naturel dans la famille, dans le travail, dans les rôles sexués; ils sont construits pour un marché. Tout ce que l’on appelle aujourd’hui la « féminité » se rapporte à un travail non rémunéré. Ces conditions de travail ont défini une identité féminine. Aujourd’hui, les femmes doivent encore vivre avec ce stéréotype que leur but est de procréer et qu’une femme accomplie est celle qui va avoir des enfants. On croit inconcevable qu’une femme ne désire pas avoir des enfants au cours de sa vie. Pourtant, donner la vie est un choix et une liberté, non une obligation ou un travail.