3 Replies to “Signification de la laideur”

  1. La différence, pour certain, c’est une source d’intrigue et de questionnements, mais pour d’autres, elle est source de peur, de mépris ou encore de méfiance. La laideur fait partie des différences qui ce distingue particulièrement dans notre société d’aujourd’hui. Malgré la grande ouverture de notre population, la laideur est marginalisée. L’humain typique ou celui qui nous ressemble nous rend confortable et nous fait sentir en sécurité. La différence et l’inconnu sont difficile à assimiler rapidement et nous font prendre un pas de recul.
    Imager la sorcière comme une personne laide lui a enlever du pouvoir et a permis aux gens plus haut placés de la ridiculiser et de la placer à l’extérieur des normes établies de l’époque.

  2. Dans le temps passé on représentait la sorcière comme une femme laide , vilaine qui n’avait pas droit de vivre aisément dans la société. Cette croyance à la sorcerie remonte de l’antiquité grecque. C’est l’imagination qui a rendu possible cette figure de la sorcière, on parvient à accepter que la sorcière existe réellement. La représentation de la vieillesse ou la laideur attachée à la sorcerie a conduit à ce que les femmes subissent des condamnations morales. Dans certaines sociétés actuelles, la laideur est encore source de marginalisation. Les femmes laides sont traitées des sorcières, méchantes, privées d’attention ou de mariage, source de moquerie etc. Je trouve ces jugements inéquitables, ça me touche vraiment , je suis triste et déçue de voir parfois qu’on juge ou traite mal une personne à cause de son apparence et non pas en fonction de ce qu’elle est.

  3. Au cours de l’histoire, la laideur a été un critère qui endossait les accusations de sorcellerie envers les femmes. La femme laide suscite un rejet et de la haine. Elle est non désirée, non charnelle, non « fécondable », elle doit donc vivre avec une honte originelle et, surtout, ne pas se faire remarquer, s’effacer autant que possible. L’intelligence lui est refusée, la sexualité défendue. Elle est une ennemie désagréable pour tous les hommes mais aussi, pour les femmes. De plus, la laideur est associée au mal, même dans l’imaginaire, en correspondance avec les monstres, le diable, le pervers, le malade ; elle est maléfique et entraîne répulsion et crainte. Tout ça alors que la beauté, elle, est associée à tout ce qui est bon et bien.
    L’histoire fait carrément de la laideur un crime. Dans la peinture occidentale, la laideur est associée à la souffrance, l’enfer, les monstres, l’obscène, le diable, la sorcellerie, le satanisme car elle suscite le dégoût, la peur et la dérision. Dans l’imaginaire populaire, la laideur est associée à la méchanceté, à la folie, à la bêtise. Ainsi, dans les contes populaires, la sorcière a toujours été dépeinte comme une femme vieille, méchante et « laide » (tordue, courbée, fripée, ridée, balafrée, difforme, petite, grosse, grasse et vieille).
    Dans notre ère, où l’image occupe une très grande place jusqu’à carrément faire partie de notre identité, il est difficile de s’affirmer et de vivre en paix avec sois-même, surtout quand ont ne répond pas aux critères et aux standards de beauté, qui sont difficiles à atteindre. Personnellement, je crois que ce rapport entre la laideur et la société est complètement absurde puisque je pense que la beauté et la laideur sont des notions entièrement subjectives et non nécessaires dans un processus de qualification ou de catégorisation. Ce sont deux choses qui ne devraient pas entrer en compte lors d’une prise de décision ou lors d’un jugement.

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