« Il y a quelque chose de profondément comique dans l’image d’un homme qui cogite de la sorte en buvant une bouteille de vin à trente dollars et en réfléchissant à sa propre histoire ainsi qu’à celle de nos premiers citoyens, comme on appelle ‘les Indiens’ au Canada. »

À travers la révision de la matière dont il nous a été inculpé au secondaire, j’en suis venu a me demander, à qu’elle point tout cette information est véridique?Car après tout l’histoire a été écrite par les dominants.

Quand j’étais au primaire, mon grand-père, un fanatique d’histoire, voulait savoir ce que l’on apprenait à l’école. Puis je lui disait, bien on a vu lorsque Christophe Colomb est venu ici, puis, le mode de vie des Iroquois et des Inuits. Mon souvenir de mon apprentissage se résumait pas mal à ça, donc quand mon grand-père voulait plus de détail je ne savais pas quoi lui dire. Il me disait qu’on n’apprenaient pas la vraie Histoire du Québec.

Il y a quelques mois, à mon ancien emplois. Je travaillais dans une résidence pour personnes âgées, dans la salle à manger. Cette salle était divisée en plusieurs sections et dans la verrière, il y avait la table des prêtres. Dans cette table de prête il y en avait un, plutôt désagréable, qui avait travaillé dans un pensionnat. Le pire étant que l’une des serveuses avait des ancêtres provenant des Premières Nations et elle portait le nom de famille de ces ancêtres. Le prêtre avait tout de suite reconnu. À partit de là, il était très exigent envers elle et assez méchant. Tout ça pour dire que notre problème entre nos relations avec les Premières Nations n’est pas réglé et qu’il y a beaucoup de chemin qu’il nous reste à faire.

La façon dont on nous enseigne l’arrivé des européen en Amérique c’est surtout de façon glorifier. On emploie le terme « la découverte du Nouveau Monde » comme si rien n’avait déjà été « découvert » par les premiers peuples. Ce problème continu dans l’histoire, par exemple dans le livre, Je suis une maudite sauvagesse, de Anantane Kapesh, elle décrit comment Tshishennish-Pien a découvert le minerai dans le nord du Canada, seulement il n’a reçu aucune reconnaissance pour l’avoir fait, même que c’est le Père Babel qui en récolte les lauriers. Deuxièmement, la colonisation du nouveau territoire a été décrite, dans le livre, Chrono, de secondaire 2, comme si la colonisation était nécessaire à l’Europe. Hors, c’est parce qu’e les européens voulait s’enrichir. En fait, le commerce européen était basé d’après le mercantilisme. Cette doctrine veut que plus la richesse d’un pays est grande, plus il est puissant. Alors pour atteindre cette grandeur les pays désiraient acquérir plus de ressources. 

Dans les livres d’histoires on raconte les premières interactions comme étant purement commercial: 

« Les premiers contacts que les autochtones et les Européens établissent ont lieu sur les côtes. En effet, Les Européens s’installent temporairement pour chasser et faire des provisions pour leur voyage de retour. Les autochtones recherchent surtout des objets de luxe superflu. Quant aux autres aux Européens, ces échanges commerciaux leur permettent d’obtenir des fourrures celles-ci proviennent surtout de la chasse aux caribous et à l’orignal. »

Le passage suivant nous fait comprendre que les échanges étaient davantage profitables pour les Européens. Cependant, qualifier les objets que les autochtones désiraient de «luxe superflu» est un peu péjoratif. On revient encore sur l’idée du « bon sauvage » un peut naïf et curieux et a l’opposer les européens plus « civiliser », mais aussi narquois.

Cette fois si, dans mon cahier de secondaire 3, un court chapitre est dédié à la guerre iroquoise dans la première moitié du 17e siècle. 

«À cette époque la Confédération iroquoise mène plusieurs attaques contre les établissements français de la vallée du Saint-Laurent et contre les premières nations alliées aux Français.

Les Français sont plus nombreux et il ne dispose pas suffisamment de soldats pour affronter les iroquois. Plutôt que de combattre il cherche à obtenir des accords de paix et à assurer la sécurité de la colonie.»

Ici, on ne nous présente pas les raisons de la guerre, mais que les Iroquois étaient en colère et ils ont décidé d’attaquer les Français. Voici un autre problème, dans l’histoire, les Premières Nations sont généralement perçues comme des « sauvages ». Ils sont souvent décrits n’étant pas « civiliser » parce qu’ils auraient un mode de vie trop primitifs, trop près de la nature. Ce qui serait potentiellement une raison pour les traités comme des objets, comme des animaux.

Voici un autre exemple où l’histoire est raconté par les dominants :

« l’intensification des attaques iroquoises nuit aux à ce commerce. L’hymne nation ou la dispersion de certaines nations autochtones fait en sorte que le commerce de fourrures est compromis et traverse une période difficile. » 

On accorde plus d’importance au fait qu’ils ont mis à mal leur économie qu’aux raisons des Iroquois de se rebeller.

Viens le moment où la question de l’acculturation est abordée, il est expliqué que les Premières Nations ont réussi tout de même à conserver leurs cultures: 

« Bien que certains autochtones se convertissent à la religion catholique plusieurs d’entre eux malgré l’insistance des missionnaires conserve certaines pratiques et croyances issues de leur spiritualité traditionnelle. Les autochtones maintiennent aussi à cette époque des aspects importants de leur culture comme leur langue et leurs organisations sociales et politiques. »

En tant qu’enfants, nous sommes portés à croire que ce n’est pas si pire et  qu’ils ont réussi à conserver leurs cultures. Cela renforce les murs qui nous séparent des premiers peuples. Nous avons seulement connaissance de leurs vies avant la colonisation ou a c’est début, mais on n’en sait pas suffisamment pour avoir connaissance de leur réalité moderne.

Je me souviens en 4e année du primaire, un garçon qui peut-être s’appela Antonne. Il était assis à coter de moi en classe. Un peu avant qu’il vienne, notre professeur nous avait avertis que sa famille provenait d’une réserve. On savait vaguement ce que ça voulait dire. La seule chose que je pouvais penser automatiquement c’est que sa famille devait vivre de façon arrièré avec des paniers de pailles. Je me souviens qu’il parlait beaucoup et que cela m’empêchait de me concentrer pour faire mes travaux. Il était arrivé au milieu de l’année et n’était pas resté bien longtemps. Au primaire, je ne connaissais pas grand-chose, car tout ce que j’avais appris était que les Iroquois vivent dans des maisons longues, les Inuits sont nomades et dans le nord ils en a qui vivent dans des igloos. C’est une vision très simple et assez loin de la réalité quand j’y pense aujourd’hui. De nos jours il existe des livres pour enfants qui explique la réalité des Premières Nations, j’aurais aimé mieux connaître leurs réalités plus tôt. 

Si nous n’avions pas été éduqués à construire une figure totalement imaginaire de la réalité des Premières Nations aux XXIe siècles, on aurait sûrement avancé plus vite dans la réconciliation. 

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